Dessin Jean-Paul Eid
Scénario: Claude Paiement et Jean-Paul Eid
Éditions de la Pastèque
en version espagnole chez l'éditeur Ponent Mont
Memoria est une ville qui n’existe pas. Offerte par la compagnie Brainstorm, cette destination virtuelle à l'image du New York des années 30 permet aux touristes du futur d’assouvir leurs désirs les plus inavouables dans la plus grande impunité. Mais dans les coulisses de ce décor factice plane l’ombre d’un monstre numérique.
EXTRAITS DE PRESSE
"Comme un bon rhum laissé en léthargie dans son fut de chêne, Memoria vieillit avec goût, tant dans la cohérence des sujets évoqués que dans l’approche graphique qui lui répond. Son dessinateur, Jean-Paul Eid dans une approche mi-pop mi-sobre transcende l’immersion dans l’univers du jeu par des idées visuelles folles. La ville, il la dessine en couleurs pastel intenses, modernes, avant-gardistes, convoque le Enki Bilal de Partie de Chasse ou le Mézières de Valérian. (...) Eid s’amuse, joue sur les couleurs, la pixellisation, prend parti d’un découpage osé qui mène le lecteur par le bout du pinceau avant de le perdre dans les méandres de son univers inversé ou explose la sobriété du noir et blanc. Comme l’œuvre globales des mères de Matrix, les auteurs camouflent sous la parure de la BD grand public des questionnements plus profonds qu’il n’y parait : crise d’identité, abnégation ou encore abandon du soi."
Magazine Gonzaï- 2020
« (..) chef d’œuvre du récit de science-fiction. La virtuosité du découpage, la complexité – et pourtant la clarté – de l’intrigue, le rythme parfaitement maîtrisé de l’histoire, rendent à merveille cette collision des univers réel et virtuel, ce violent récit de crise existentielle. Génial !»
LaBD- 2020
« Memoria se dévore comme une minisérie, ou encore comme un long film. Tout y est: des enjeux éthiques, des prouesses technologiques, du sexe, de la violence, du mystère, voire même un dérapage pour la civilisation humaine. »
pieuvre.ca- 2020
« Œuvre d’anticipation dense et palpitante ayant réussi à traverser les années sans perdre de sa pertinence, Memoria devrait séduire les amateurs de thriller techno ainsi que tous les geeks bédéphiles»
Bédétèque- 2020
« Memoria est une adaptation dessinée appelée à faire date. (...) Que ce soit sur le fond ou sur la forme, il est difficile de bouder son plaisir ! »
Le Mag du ciné- 2020
« Des enjeux plus que jamais d’actualité, servis par un dessin léché, une intrigue haletante... »
Journal Métro- 2020
« Album graphique très actuel qui n’est pas sans rappeler la saga de The Matrix (c’est plutôt à sa sortie qu’il a dû surprendre !), dont le dessin est toujours aussi vivant et efficace et nous rappelle à quel point Eid et Paiement ont été des précurseurs.»
La Presse - 2020
EXTRAITS DE PRESSE DE LA PREMIÈRE ÉDITION
Tout y est dans cette bd : l'originalité du scénario et une illustration à couper le souffle avec une mise en lumière et un cadrage tout simplement superbe. Bien sur le concept réalité virtuelle/réalité n'est pas s'en rappeler le film Matrix, mais la façon dont les deux auteurs mènent leur barque fait vite oublier cette référence. (...) À ne pas rater !
Clair de Bulles - 2005
Le Naufragé de Memoria figure parmi ce qui s'est fait de mieux dans le domaine de la science-fiction au Québec, depuis toujours ...
La Presse - samedi 20 novembre 2004
Déroutant sous toutes ses coutures, cet album où s'entremêlent les univers réel et virtuel s'inscrit déjà comme l'une des plus belles réussites du neuvième art made in Québec. (...) Pour illustrer cette quête au parfum mystique, Eid s'est surpassé au point de vue de la mise en page et de la mise en couleurs, explorant avec une formidable rigueur plusieurs avenues narratives. (...) Nous en sommes donc quittes pour un dépaysement spectaculaire, doublé d'un fin exercice traitant de thèmes fascinants. Bref, voilà un album incontournable qui laissera certainement sa marque.
Le Soleil - vendredi 27 février 2004
Un grand cru, signe de la maturité de la bande dessinée québécoise.
La Presse - dimanche 11 avril 2004
Avec un scénario capable d'émouvoir les fidèles de The Matrix (le film), une facture franchement européenne et un ton résolument nord-américain qui font plaisir à lire.
Le Devoir - 31 janvier 2004
Le scénario de science fiction pourrait être repris avec bonheur au cinéma. Il est bien construit, bien rythmé et ne manque pas d'action. Il est servi par d'excellentes illustrations de J-P Eid. C'est une réalisation québécoise de niveau international.
Noirs Dessins- avril 2004
Avec un scénario toujours aussi efficace et un graphisme à couper le souffle (....)
Voir-10 juin 2004
Les couleurs de Jean-Paul Eid sont magnifiques et apportent une véritable profondeur au dessin. La chaleur dégagée par les ocres, les rouges ainsi que l'intensité des bleus et des verts employés illuminent véritablement son dessin. Le décor est un tracé fidèle au New York des années 1930. L'immersion est ainsi totale : le lecteur emploie son imagination pour plonger dans cette histoire (sens figuré), les joueurs de Memoria sont plongés dans un liquide afin d'entre dans le monde virtuel (sens propre).
ART9 2004
Le résultat est saisissant, les couleurs exhubérantes, le suspens soigné.
Le Droit octobre 2004
Nombreux sont les manipulateurs et gigantesque est la farce. C'est ce que le brave Benjamin Blake, qui n'a rien demandé, découvrira d'une page à l'autre de cette bédé stimulante, intelligente et franchement très belle.
La Presse - 6 février 2000
(...)C'est la preuve que la bande dessinée n'est pas un art mineur, c'est même souvent la porte d'entrée à la littérature. Oui, la bande dessinée intelligente existe, je l'ai lue…
Lubie - Février 2000
Remarquable serait le mot idéal pour décrir le premier Tome du Naufragé de Memoria : Scaphandre 8. Eid nous transporte et nous fait croire à ce monde irréel. Son incroyable talent crève les cases et donne au Naufragé de Memoria un rythme et une qualité visuelle rarement vus dans la BD québécoise réaliste.
Zone - Juin 2000
Captivant, définitivement moderne.
Le Sorteux - février 2000
Sans aucun doute la meilleure bande dessinée de l'histoire du Québec. Une excellente histoire science-fiction appuyée par un dessin puissant, efficace et imaginatif.
CISM 89,3 - février 2000
Le Naufragé de Memoria demeurera, je crois, comme un classique de la BD québécoise.
Noirs dessins - 2000
La couleur est l'élément disjoncteur des ambiances et des univers en cause. L'artiste passe des verts aux teintes orangées, en passant par les bleus, les mauves et, le noir et blanc. Une technique très efficace et sans faille. Le scénario, aussi passionnant que déconcertant, en collaboration avec Claude Paiement, ouvre les portes toutes grandes de l'imaginaire.
Club Culture - 2000
L'intelligence narrative, la mise en page soignée, les surprises du scénario devraient plaire à ceux qui ne sont pas allergiques au genre. Quant à l'intrigue, difficile d'en parler sans en déflorer les meilleures surprises. Scaphandre 8 n'est pas le scénario halluciné d'un auteur sous acide. À force de les rassembler, le lecteur finira bien par trouver un sens aux pièces du puzzle, exercice plutôt jubilatoire. Et, comme l'avouait un lecteur : « c'est tellement subtil que lorsque tu comprends enfin l'intrigue, tu as l'impression de devenir intelligent », Sentiment trop rare pour bouder ce livre.
813 - décembre 1999
La BD nouvelle est là ! À la lecture de cet ouvrage, c'est ce que l'on peut affirmer avec du vibrato dans la voix. Savourons la ! Le vent vient de tourner dans le petit monde nombriliste de la bande dessinée québécoise : on reste interloqué par la sobriété et la classe de la maquette de la couverture, par la qualité de ses illustrations. (…) Mais la cerise sur le sundae, c'est le scénario.
Ici - novembre 1999